Au moment de la rédaction de cet article, le cabillaud (Gadus morhua) est considéré comme "vulnérable". Les pêcheurs à la ligne doivent donc en tenir compte et, idéalement, éviter de le cibler jusqu'à ce que les effectifs se rétablissent. En tant qu'espèce d'eau froide, le cabillaud est plus commun en automne et en hiver, formant de grands bancs lâches lorsqu'il est petit, mais devenant solitaire lorsqu'il atteint de grandes tailles. Connu pour être un mangeur peu difficile, le cabillaud s'accroche pratiquement à tous les appâts qu'on lui présente, que l'on trouve généralement autour de différents lits d'algues, sur les plages de sable et de galets, quel que soit le niveau de la mer. Le montage doit inclure de gros hameçons de taille 3/0 à 6/0, des hameçons robustes avec de gros appâts car le cabillaud peut être très grand. Sur les plages de sable, il est préférable d'utiliser un montage à clipper, afin d'ajouter de la distance lors du lancer. Sur les fonds rocheux, un montage à poulie est plus populaire, augmentant les chances d'attraper des cabillauds de toutes tailles. Le cabillaud peut être difficile à manipuler une fois attrapé, et il s'éloigne généralement des herbiers pour se mettre à l'abri et nage vigoureusement. En raison de sa taille, il est préférable de rester vigilant et de régler avant et après la touche. Il est préférable de laisser une forte traction sur la canne avant de frapper ou de remonter avec force. Comme ils peuvent mordre profondément dans les hameçons, il est toujours conseillé d'avoir un dégorgeoir à portée de main, ainsi qu'une paire de pinces à long bec. Il est préférable de ne pas oublier de les relâcher sains et saufs. Pour les photos, leur donner une pause entre chaque prise leur permettra de se reposer et de réduire le stress. Relâchez-les en toute sécurité dans l'eau où ils ont été pris.